Vous tournez en rond.
Comme quelque chose qui [[germe sans éclore->rond]].
Vous sentez que ça vient.
Vous ne trouvez pas les mots.
Vous faites la [[vaisselle]].
Essai philosophique. Poésie. Roman ? Catalogue d'exposition. Fanzines. Fanzines. Programmation théâtrale. Documentaire d'artiste. Fanzines. Essais anarchistes. Essais féministes. Recueuil de poésie. Revues Esse. Essai philosophique. Poésie. Coran ? Revues Esse. Fanzines. Essais anarchistes. Essais féministes. Recueuil de poésie. Poésie. Essai philosophique. Poésie. Roman ? Catalogue d'exposition. Fanzines. Fanzines. Programmation théâtrale. Documentaire d'artiste. Fanzines. Essais anarchistes. Essais féministes. Recueuil de poésie. Revues Esse. Essai philosophique. Poésie. Coran ? Revues Esse. Fanzines. Essais anarchistes. Essais féministes. Recueuil de poésie. Poésie. Essai philosophique. Poésie. Roman ? Catalogue d'exposition. Fanzines. Fanzines. Programmation théâtrale. Documentaire d'artiste. Fanzines. Essais anarchistes. Essais féministes. Recueuil de poésie. Revues Esse. Essai philosophique. Poésie. Revues Esse. Fanzines. Essais anarchistes. Essais féministes. Recueuil de poésie. [[Poésie]]. Revues Esse. Fanzines. Essais anarchistes. Essais féministes. Recueuil de poésie. Poésie. Essai philosophique. Poésie. Roman ? Catalogue d'exposition. Fanzines. Fanzines. Programmation théâtrale. Documentaire d'artiste. Fanzines. Essais anarchistes. Essais féministes. Recueuil de poésie. Revues Esse. Essai philosophique. Poésie. Revues Esse. Fanzines. Essais anarchistes. Essais féministes. Recueuil de poésie. Poésie. Essai philosophique. Poésie. Roman ? Catalogue d'exposition. Fanzines. Fanzines. Programmation théâtrale. Documentaire d'artiste. Fanzines. Essais anarchistes. Essais féministes. Recueuil de poésie. Revues Esse. Essai philosophique. Poésie. Revues Esse. Fanzines. Essais anarchistes. Essais féministes. Recueuil de poésie. Poésie. Essai philosophique. Poésie. Roman ? Catalogue d'exposition. Fanzines. Fanzines. Programmation théâtrale. Documentaire d'artiste. Fanzines. Essais anarchistes. Essais féministes. Recueuil de poésie. Revues Esse. Essai philosophique. Poésie. Revues Esse. Fanzines. Essais anarchistes. Essais féministes. Recueuil de poésie. Poésie. Essai philosophique. Poésie. Roman ? Catalogue d'exposition. Fanzines. Fanzines. Programmation théâtrale. Documentaire d'artiste. Fanzines. Essais anarchistes. Essais féministes. Recueuil de poésie. Revues Esse. Essai philosophique. Poésie. Essai philosophique. Poésie. Roman ? Catalogue d'exposition. Fanzines. Fanzines. Programmation théâtrale. Documentaire d'artiste. Fanzines. Essais anarchistes. Essais féministes. Recueuil de poésie. Revues Esse. Essai philosophique. Poésie. Coran ? Revues Esse. Fanzines. Essais anarchistes. Essais féministes. Recueuil de poésie. Poésie. Essai philosophique. Poésie. Roman ? Catalogue d'exposition. Fanzines. Fanzines. Programmation théâtrale. Documentaire d'artiste. Fanzines. Essais anarchistes. Essais féministes. Recueuil de poésie. Revues Esse. Essai philosophique. Poésie. Coran ? Revues Esse. Fanzines. Essais anarchistes. 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Tout à coup vous vous souvenez de ce [[courriel]].
Vous allumez votre [[ordinateur]].
[[->->féministes]] Article sur les luttes féministes.
[[Vous paniquez.]]
Vous réalisez tout le [[temps perdu]].
Vous [[observez]] ce bout de toile.
Une ou deux bouchées.
Vous l'observez [[encore]].
Vous hésitez.
Vous préparez une couche de fond.
Vous finissez de manger pour que ça sèche.
C'est [[froid]].
Un ou deux éléments picturaux.
Doutes.
Vous [[arrêtez]].
Vous ne comprenez plus [[rien]].
Vous laissez tomber.
Vous appelez vos [[amis]].
[[Bières]].
Vous dormez, ivre, saturée.
Vous recommencerez [[demain]].
[[Debout]].
La toile se faufile entre les couvertures.
Et d'autres idées.
Mains tachées.
[[L'uniforme]].
Votre ventre se creuse.
Vous cuisinez. Vous faites la vaisselle. Vous mangez une ou deux bouchées.
Vous installez une [[retaille]] de toile sur le mur.
Une ou deux autres bouchées.
Il faut aller travailler[[...]]
[[8]] heures.
[[Transactions]].
Sourires forcés.
Mal de pieds.
Vous arrivez à la maison.
Bière. Radio.
Vous rattrapez votre livre puis vous vous étendez.
Doucement, vous glissez dans le [[sommeil]]...
Votre estomac vous réveille.
Vous vous levez pour aller préparer quelque chose mais vous apercevez votre [[retaille->retaille01]].
Vous l'[[observez->observation]], encore.
Vous repensez à ces [[oeuvres->exposition]].
Parentés. Échecs.
Vous repensez.
Il y a d'autres directions à prendre.
La poésie.
C'est là où se trouve cette intangibilité qui vous poursuit.
Ces non-dits.
Images [[fugaces]].
Lendemain.
Vous tournez en rond.
Radio, vaisselle, revues éparses.
Congé.
Vous en profitez pour aller voir une [[exposition]].
Toutes ces idées vous percent le crâne.
Vous donnez [[rendez-vous]].
[[Bière.]]
Vous lui avez tout dit.
Suggestions.
Pertinences.
Futilités.
[[Tout se clarifie]].
Vous revenez ivre devant ce bout de toile.
Vous l'aimez.
Vous le haïssez.
Dentifrice.
[[Draps]].
Acrylique sous vos pieds.
8 heures.
Les yeux s'ouvrent.
Vous avez marre de cette toile à l'avenir incertain.
[[Vous décrochez tout.]]
Coop.
500$.
[[Rouleaux.]] Faux cadres. Nouvelles couleurs.
Mur couvert, pinceaux mouillés.
Recommencement.
Vous n'avez pas fait suffisamment de couleur pour tout recouvrir.
Vous l'étirez.
Vous n'avez plus le choix.
Vous en préparez une autre, [[différente]], évidemment.
Vous devez recommencer.
Vous manquez encore de [[couleur->couleur01]].
[[Vous soupirez]].
Vous faites une autre couleur.
Vous en faites vraiment beaucoup.
[[Ce n'est qu'un fond]].
Ce n'est pas uniforme.
[[DHC/Art]]
[[Musée d'art contemporain de Montréal]]
[[La Centrale Galerie PowerHouse]]
[[Trois Points]]
[[Skol]]
[[Galerie de l'UQAM]]
[[Circa]]
[[Leonard & Bina Ellen]]
[[Studio XX]]
[[Dunlop Art Gallery]]
[[Maison de la culture Frontenac]]
[[Foufounes Électriques]]
[[Centre Clark]]
[[Espace Cercle Carré]]
[[Maison de la culture Côte-des-Neiges]]
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Bonjour,
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Malgré tout l’intérêt de votre proposition artistique, nous avons le regret de vous informer que votre projet d’exposition n’a pas été retenu par la [[Galerie d'art->Suivant]].
Cette décision s’appuie sur l’étude de votre dossier par un comité de sélection interne mis en perspective avec les autres projets soumis.
Nous tenons néanmoins à vous encourager à soumettre d’autres projets artistiques dans le cadre d’autres appels de dossier. Pour des expositions solo, vous avez également la possibilité de louer notre salle.
Je reste à votre disposition pour tout renseignement supplémentaire.
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[[Suivant]]->
Devriez-vous lavez la [[salle de bain]] aussi ?
[[Bof->Poésie]].
Vous avez des idées [[floues]] et persistantes.
Bleu royal.
[[Pourquoi->Debout]].
[[Séchage]].
[[Séchage->Séchage01]].
[[Séchage->Séchage02]].
[[Séchage->Après ça]].
Vous préparez une série de couleurs sur votre palette.
Vous décollez.
[[Motifs]].
Éléments énormes et microscopiques.
Fleurs
Drapeaux
Créatures
Organes
Costumes
Animaux
Motifs
Tout s'accumule, c'est la fête.
Ça suffit.
Vous ne savez plus.
Vous emballez le tout.
Assise près de la fenêtre.
Musique.
[[Dentifrice]].
Draps.
Univers sonore
Onirisme
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Mal de tête dans le [[Bleu royal]]
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Les artistes émergents sont déjà dans la collection du Musée.
Vous, vous n'êtes qu'une [[employée]].
4 heures.
Épuisée tout de même.
Vos couleurs séchées.
[[Bière...]]
Vous ne réfléchissez pas trop en prenant votre pinceau :
[[Actes->Explosions]]
Acteurs
Actions
Motifs.
Éléments énormes et microscopiques.
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Costumes
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Lorsque vous pensez que c'est terminé,
Lorsque vous vous remettez à penser,
Vous laissez tout reposer.
Vous emballez tout, puis vous passez à [[autre chose->first things first]].
CLICK BAIT.
CLICK BAIT. CLICK BAIT.
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CLICK BAIT.
CLICK BAIT.
[[Vous allez être en retard->employée]].
Article sur la brutalité policière. [[<- ->brutalité]]
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...
Merci, bonne journée.
...
Oui, oui, ne vous en faites pas.
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Suivant !
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...
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...
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...
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...
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Bonjour...
...
...
Oui, les [[toilettes->8]] sont juste à votre droite au fond du corridor.
[[Bière.->biere001]]
[[Bière.->biere002]]
[[Blagues.]]
[[Bière.->biere003]]
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Blagues.
Bisous.
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Puis vous tombez sur un [[livre]].
Exposition
John Currin, l’un des artistes les plus dérangeants et les plus réputés de sa génération, crée des tableaux délicieusement mauvais, pervers, qui enchantent et rebutent tout à la fois. Son art, qui échappe à toute catégorisation, saisit l’instant où la beauté sublime et le grotesque s’équilibrent en une tension féconde. Maniériste irrévérencieux donnant à l’art du portrait contemporain un piquant satirique, John Currin confond et séduit les critiques et le public depuis deux décennies. Son travail se caractérise par une technique méticuleuse, virtuose, et par une adéquation comme on n’en fait plus avec les traditions de la peinture classique — qui s’amalgament avec d’autres modes de représentation tirés de la culture populaire, avec le cinéma, les pin up et le porno scandinave des années soixante-dix…
Commissaire: John Zeppetelli
Biographie
John Currin, né à Boulder, au Colorado, en 1962, a terminé sa maîtrise en beaux-arts à Yale, en 1986. Parmi ses importantes expositions dans les institutions, mentionnons John Currin: Works on Paper au Art Center de Des Moines, en 2003; et John Currin, au MOCA de Chicago, aux Serpentine Galleries de Londres, et au Whitney Museum of American Art de New York. Il est présent au sein des principales collections muséales, dont celles du MoMA et du Whitney, à New York; de la Tate Gallery, à Londres; et du Centre Pompidou, à Paris. John Currin vit et travaille à New York. Il est représenté par la Gagosian Gallery où il a tenu de nombreuses expositions.
Né à Winnipeg en 1974, l’artiste multidisciplinaire Marcel Dzama vit à New York depuis 2004. Aux mille tours (Of Many Turns) est sa plus grande exposition solo jamais organisée par un musée. En analysant de plus près la production récente de Dzama, Aux mille tours met en évidence certains de ses thèmes de prédilection — comme la nostalgie, les débuts du modernisme, les rapports entre l’ironie et le cynisme, la politique et la subjectivité — pour développer une compréhension tout autre de sa pratique artistique.
Ses dioramas, vidéos, sculptures, tableaux, collages et dessins de scènes carnavalesques, qui représentent des comportements chorégraphiés violents et érotiques, s’inspirent d’un riche répertoire de références artistiques et littéraires qui couvre un spectre allant de l’illustration de livres pour enfants de l’avant-guerre à Marcel Duchamp, James Joyce ou Dante.
Si les œuvres semblent vaguement (plutôt que précisément) reliées à un ensemble de références, c’est parce qu’elles sont induites par des récits ouverts, chargés de scènes ambivalentes de torture, de danse et de fantasmagorie érotique. Dzama transforme une imagerie en apparence arbitraire et saturée de nostalgie en une espèce de mythologie qui est attirante sur le plan esthétique (les œuvres sont belles), tout en interdisant les lectures trop simplistes. L’artiste amalgame les ingrédients et les transforme en un tout qui va bien au-delà de la somme de ses éléments : un monde imaginaire suspendu entre le présent et le passé, entre le personnel et le mythique, entre le lieu et le « non-lieu ».
Commissaire : Mark Lanctôt
En s'appropriant de manière critique la tradition du portrait, Travis McEwen explore, à travers le médium de la peinture, les expériences émotionnelles, psychologiques et sociales d’être altérité, et sa relation avec nos conceptions occidentales bornées des genres et des sexualités. Il résulte de ce travail une hétérotopie rayonnante, une communauté colorée de personnes fragiles dont les expériences d’isolement et de séparation font éclore paradoxalement la possibilité de communs, même de communauté.
Né à Red Deer, en Alberta, Travis McEwen réside actuellement à Montréal où il poursuit son MFA à l’Université Concordia. Précédemment établi à Edmonton, il a complété un BFA à l’Université de l’Alberta ainsi qu’un Diploma of Fine Arts au Collège Grant MacEwan.
Travaillant de prime à bord avec le médium de la peinture, sa pratique a été et demeure une investigation axée sur le thème du portrait, explorant les expériences émotionnelles, psychologiques en lien avec le fait d’être altérité. Il aborde également des thèmes en lien avec le queer, les genres et comment différentes communautés marginalisées emploient des stratégies telles que la ré-appropriation au sein des arts visuels comme une forme de ‘’world making’’.
La Galerie Trois Points est ravie de vous présenter Sonata / Oustvoslkaïa, la nouvelle exposition solo de Mario Côté qui s’inscrit en continuité avec le travail de traduction graphique et picturale qu’il effectue depuis 2007. Passionné par les compositeurs du XXe siècle, l’artiste a entrepris une toute nouvelle série en parallèle à l’importante entreprise de transposition de l’oeuvre Crippled Symmetry de Morton Feldman qui est toujours en cours.
Mario Côté entame en effet aujourd’hui un tout nouveau cycle de tableaux réalisés cette fois autour des oeuvres de la fascinante compositrice russe Galina Outsvolskaïa (1919-2006). Il faut avant tout savoir que l’oeuvre pianistique d’Outsvolskaïa se caractérise par l’emploi répété de blocs de sons homophoniques dits clusters, ainsi que par l’usage de dynamiques extrêmes. Emballé par le défi de peinture que l’oeuvre d’Outsvolskaïa représente, Côté a donc longuement réfléchi à la façon de transposer ces grappes sonores harmoniques dans l’espace d’un tableau. Ainsi, il s’est intéressé plus particulièrement à la Sonate no 6 pour piano (1988), la dernière sonate composée par la musicienne russe. Il a d’abord fait une étude attentive de la partition, puis il a réalisé un document filmique de l’interprétation de la pièce que livrait le pianiste Jacques Drouin. L’espace d’exposition accueille une oeuvre sonore créée à partir des « excédents sonores » non retenus lors du montage, révélant ainsi une autre dimension de l’univers sonore de la compositrice. Dans la foulée de cette recherche, Mario Côté a créé une série de tableaux ainsi que des oeuvres sur papier dont nous présentons ici une sélection.
Pour sa traduction picturale de la sonate d’Outsvolskaïa, Côté s’est inspiré des procédés de transposition graphique qu’il avait déjà utilisé dans l’univers de Feldman. Et pour représenter les clusters – le grand défi pictural que représente cette oeuvre d’Outsvolskaïa – le peintre a déposé avec minutie sur une section de la toile plusieurs lignes colorées et entrelacées, tel un treillis plaqué sur la surface peinte. Ce « tressage » de sons voisins joués simultanément traduit bien en peinture l’effet sonore, dense et compact, que produit l’exécution de la pièce.
Mario Côté vit et travaille à Montréal où il enseigne à l’Université du Québec à Montréal depuis 1989. Son travail a été largement diffusé au Québec et au Canada, mais également en France, au Mexique, en Allemagne, en Espagne et en Suède. Ses oeuvres font partie de plusieurs collections privées et publiques, notamment celle du Musée d’art contemporain de Montréal, du Musée national des beaux-arts du Québec, de la Collection Desjardins d’oeuvres d’art, de Loto-Québec, de la Fondation de l’Université du Québec à Montréal et de la Collection Prêt d’oeuvres d’art.
Brouillant les frontières entre le naturel et l’artificiel, la démarche de Maude Bernier Chabot instaure un dialogue entre l’organique et le synthétique, les techniques traditionnelles et les matériaux modernes, pour questionner la temporalité de l’objet et les pratiques de modifications corporelles. Avec des sculptures qui jouent avec la limite entre le vivant et l’inanimé, l’installation Festin pousse la réflexion sur le naturel dans un contexte postmoderne.
La Galerie de l’UQAM inaugurera Shary Boyle. La chair et le sang le 6 janvier 2011. Récipiendaire du prix 2010 de la Fondation Hnatyshyn, Shary Boyle est réputée comme l’une des artistes les plus fascinantes de la scène canadienne actuelle. Le projet, produit et mis en circulation par la Galerie de l’UQAM, a d’abord été inauguré au Musée des beaux-arts de l’Ontario (Toronto) à l’automne 2010. Après la Galerie de l’UQAM, la circulation de l’exposition, dont le commissariat est assuré par Louise Déry, se poursuivra à la Contemporary Art Gallery de Vancouver à compter du 17 juin 2011.
L'exposition
L’artiste Shary Boyle pratique le dessin, la peinture, la sculpture, l’art de l’installation et la performance audiovisuelle afin d’explorer, au moyen de la fiction fantaisiste, divers états psychologiques et émotionnels de l’être humain, sous l’angle d’une démarche à la fois féministe, onirique et poétique. Toujours chargées d’émotion trouble et de candeur expressive, ses œuvres remodèlent les archétypes de la mythologie antique, de la littérature enfantine et des conventions figuratives pour en relancer le potentiel de signification.
Entre la grâce et l’étrangeté, ses portraits et ses scènes de genre se lisent comme des allégories de la condition humaine, et leur langage, résolument symbolique et profondément original, engendre d’audacieuses perspectives sur le temps présent. Dans ses œuvres, Shary Boyle dévoile une conscience hantée par les sentiments humains, la vie, l’animalité, l’hérédité, la sexualité et la mort qu’elle met à nu et examine au sein d’une exploration intense des liens complexes qui se tissent aujourd’hui entre les individus et les espèces.
Shary Boyle. La chair et le sang est la première exposition monographique majeure de l’artiste au Canada. Elle compte une trentaine d’œuvres réalisées depuis 2006, pour la plupart inédites.
Le catalogue
Une publication bilingue de 200 pages accompagne l’exposition et réunit un corpus varié d’œuvres de l’artiste réalisées depuis 2002. Textes et images révèlent en profondeur l’univers fantaisiste de Shary Boyle. Richement illustré, le catalogue comprend un essai de la commissaire Louise Déry en plus de textes additionnels de James Bewley et Michelle Jacques.
L'artiste
Shary Boyle est née en 1972 et vit aujourd'hui à Toronto. Diplômée de l'Ontario College of Art and Design en 1994, elle a voyagé, habité et travaillé au Canada, en Europe et aux États-Unis. Elle a présenté des expositions individuelles, en 2006, au Power Plant de Toronto et, en 2008, à la Southern Alberta Art Gallery de Lethbridge. En 2009, elle a participé au Festival Fumetto de Lucerne en Suisse, et à une exposition organisée par le Centre Pompidou à la Conciergerie à Paris, Le sort probable de l’homme qui avait avalé le fantôme. Elle participe également à des expositions collectives, cette année, au Gardiner Museum de Toronto, au Musée des beaux-arts du Canada à Ottawa et à la Maison Rouge à Paris. Des œuvres de Boyle font partie de collections importantes, dont celles du Musée des beaux-arts du Canada, du Musée des beaux-arts de Montréal et du Musée de Paisley, en Écosse. En 2010, Shary Boyle a reçu le prix de la Fondation Hnatyshyn pour les arts visuels et, en 2009, le prix Gershon-Iskowitz du Musée des beaux-arts de l’Ontario pour sa contribution exceptionnelle aux arts visuels au Canada. Elle est représentée par la galerie torontoise Jessica Bradley Art + Projects.
La commissaire
Louise Déry détient un doctorat en histoire de l’art et dirige la Galerie de l'UQAM depuis 1997. Elle a travaillé avec de nombreux artistes tels que Manon de Pauw, Dominique Blain, Raphaëlle de Groot, Nancy Spero, David Altmejd, Stéphane La Rue, Daniel Buren, Giuseppe Penone, Sarkis, etc. Elle s’est intéressée au rapport entre le corps et la langue, à la question de l’engagement artistique et à la diffusion internationale de l’art du Québec. Elle a publié la première monographie de l'artiste David Altmejd et a été commissaire de son exposition à la Biennale de Venise 2007. Elle a été la première lauréate du Prix Hnatyshyn pour l’excellence du commissariat en art contemporain (2007). Elle prépare en ce moment une exposition sur Michael Snow pour Le Fresnoy (France) dont l’ouverture aura lieu le 9 février 2011.
Appuis
Patrimoine canadien, Conseil des Arts du Canada et Conseil des arts et des lettres du Québec
Au sein de l’œuvre Dans le creux de l’idolâtrie de Gabriel Morest, des formes épurées associées au mouvement minimaliste et à une culture d’élite côtoient des formes brouillons et des références relatives à une culture dite de masse ou populaire. Plusieurs savoir-faire coexistent : de l’artisanat du « gosseux » de bois ou de l’artiste qui façonne l’argile ou le polyuréthane en passant par différentes techniques industrielles du travail du bois et de l’acier. La spécificité des matériaux s’estompe puisque les objets sculpturaux sont pour la plupart recouverts de couches de peinture de sorte que l’installation, très graphique, se présente comme une infinité de tableaux : une composition colorée qui par sa nature tridimensionnelle est visible sous une multitude d’angles. Plusieurs éléments sont volontairement laissés en plan, principe qui donne une facture brute à l’ensemble et prouve que l’artiste ne cherche pas la perfection, mais souhaite plutôt affirmer l’inachèvement comme principe esthétique.
Extrait de Dans le creux de l’idolâtrie de Gabriel Morest, texte d’Ève Dorais
Originaire de l’Outaouais, Gabriel Morest s’installe à Montréal pour étudier les arts visuels et médiatiques à l’Université du Québec à Montréal. Il complétera son baccalauréat en 2010. Durant son passage à l’UQAM, il remporte le prix McAbbie en peinture et la mention du jury pour le prix Albert-Dumouchel. En 2009, il profite du programme interuniversitaire pour compléter un trimestre à l’école des arts décoratifs de Strasbourg. Depuis 2010, il a pris part à diverses expositions collectives à Montréal (CLARK, Arprim, CIRCA), à Rouyn-Noranda (l’Écart) et en France (Sarcelle). Son travail a également été présenté en solo à la maison de la culture de Gatineau en 2011. En 2015, il présentera trois expositions solos, dont deux aux centres d’artistes CIRCA art actuel (Montréal), l’autre à l’Œil de poisson (Québec) et la dernière au Centre d’exposition L’Imagier (Gatineau). Pour mener à bien ses projets, il a obtenu une bourse du Conseil des arts et des lettres du Québec. Artiste multidisciplinaire, sa démarche artistique s’oriente autour de questionnements concernant la société et de notre perception face à son histoire, ses icônes, sa violence, ses joies, ainsi qu’à ses échecs et à ses gains.
Lorsque je déclare que je suis un anarchiste, je dois aussi déclarer que je ne suis pas un anarchiste, pour rester en accord avec l’idée (….) d’anarchisme. Longue vie à l’anarchisme. – Christopher D’Arcangelo
La programmation de la Galerie ne représente pas uniquement l’art actuel, elle explore également les conditions de son existence et la question de son héritage. Au cours des dernières années des expositions telles que Interactions (2012), Trafic. L’art conceptuel au Canada, 1965-1980 (2012), Tim Clark. Reading the Limits (2008) ou Protocoles documentaires 1967-1975 (2008) ont abordé des aspects variés de ces conditions dans le contexte d’une exposition de galerie. Il nous semble donc pertinent de présenter une nouvelle itération de l’exposition sur l’artiste américain Christopher D’Arcangelo (1955-1979) qui a fait des conditions d’existence sociale de l’art le sujet de sa pratique.
Entre 1975 et 1979, Christopher D’Arcangelo a développé une pratique artistique remarquable pour sa radicalité et sa portée critique à l’égard du rôle de l’artiste, du statut de l’objet d’art, et de l’institutionnalisation de l’art. D’Arcangelo était animé d’un désir de démocratisation radicale de la production et de la réception de l’art, et l’a exprimé à travers une déclaration sur l’anarchisme qui accompagnait la majorité de ses actions et de ses interventions. Évoquant l’expression historique d’« anarchisme sans adjectif », la déclaration contient des points elliptiques entre parenthèses en lieu et place de l’adjectif qualificatif du substantif « anarchisme ».
Bien que D’Arcangelo n’ait pas été entièrement négligé ces trente dernières années, aucune exposition posthume ni aucune analyse conséquente de son travail n’a été entreprise. Les documents écrits et visuels qu’il a compilés sur une période de cinq ans dans le but de consigner sa pratique, sont consultables à la Fales Library & Special Collections de l’Université de New York, suite à la donation en 2009 de Cathy Weiner et du D’Arcangelo Family Partnership à la « Downtown Collection ».
Témoigner d’une œuvre engagée dans une critique des conditions et des répercussions sociales de l’art, et qui n’est accessible que sous la forme de l’archive, représente un défi tant pour l’histoire de l’art contemporain que pour la pratique curatoriale. C’est ce défi que l’exposition entend relever en considérant et en analysant également les paradoxes et les complexités critiques que l’œuvre et l’héritage de D’Arcangelo soulèvent.
Inaugurée au Centre d’Art Contemporain de Brétigny en France en juin 2011, l’exposition Anarchisme sans adjectif a été présentée ensuite à Artist Space à New York, au Centro Cultural Montehermoso à Vitoria-Gasteiz en Espagne, et à Extra City à Anvers en Belgique. Se voulant à la fois rétrospective et prospective, et soutenant la forme d’une recherche en cours, elle a bénéficié des contributions d’artistes dont la liste s’étend au fil de chaque volet, ainsi que de celles des commissaires des différentes institutions qui l’ont accueillie. Pour le nouveau volet, les commissaires, en collaboration avec Michèle Thériault, ont invité des artistes locaux et internationaux, dont certains ont déjà participé à l’exposition, à présenter des œuvres existantes ou inédites afin de poursuivre la réflexion sur la pertinence actuelle des questionnements auxquels Christopher D’Arcangelo s’est confronté à travers sa pratique d’artiste.
Réalisée avec l’appui du Conseil des Arts du Canada, du Service de Coopération et d’Action Culturelle du Consulat Général de France à Québec et du soutien de l’Institut Supérieur des Beaux-Arts, Besançon, France-Comté.
Les entretiens vidéo sont une coproduction de Solang Production Paris Brussels, le Centro Cultural Montehermoso Kulturunea, Vitoria-Gasteiz, Espagne et le Centre d’art contemporain de Brétigny, France en partenariat avec Artists Space, New York. Leur réalisation a reçu l’appui du Centre National des Arts Plastiques, France et du programme Villa Médicis Hors les Murs.
Les discussions actuelles sur la confidentialité sont alimentées par le rôle que jouent les nouvelles technologies dans la mise en place de formes modernes de surveillance individuelle, corporative et étatique. En 2013, Edward Snowden révélait que la National Security Agency (NSA) aux États-Unis gère de nombreux programmes de surveillance à l’échelle mondiale ciblant des gouvernements, des entreprises et des populations civiles, tant dans le pays qu’à l'étranger. En conséquence, tout ce que le monde soupçonnait s’est officialisé : nous - consommateur-rice-s de technologies - sommes surveillé-e-s, écouté-e-s, tracé-e-s et suivi-e-s en temps réel par l’entremise de nos ordinateurs et gadgets personnels.
Au moment où nous parlons au téléphone ou écrivons avec l’aide d’un clavier, les programmes de surveillance de masse collectent nos données personnelles et nos méga-données. De plus, la fuite d’informations classifiées et divulguées par Snowden a révélé que le problème s’étendrait au-delà de la NSA, reliant l'Australie, le Canada, la Nouvelle-Zélande, les États-Unis et le Royaume-Uni au sein d’une alliance de renseignement connue sous le nom des "cinq yeux".
Ces révélations ont donné lieu à un large éventail de préoccupations concernant la confidentialité au 21e siècle, non seulement sur le plan politique, mais aussi dans les sphères les plus intimes de la vie quotidienne. Pour cette douzième édition, Les HTMlles invite ainsi des artistes, des universitaires et des technologues à s’intéresser de façon créative au concept de confidentialité tout comme à imaginer et imager les "conditions d’utilisation" d’une confidentialité tant individuelle que collective qui sont requises afin de résister aux anciennes et nouvelles formes de marginalisation et d'oppression.
« Un soir d’insomnie, un homme inventé m’a confié : Avec les kilomètres de plage qu’il y a dans l’boute passé Sept-Îles pis le réchauffement climatique, on va ben finir par l’avoir notre Club Med. À observer comment nous avons agi par le passé, une telle vision est plausible. Encore hier, on nous annonçait que des morceaux de béton nous tombaient sur l’capot de char. Du béton esthétique. Il y a tant d’aberrations dans la façon dont nous aménageons notre territoire. Un jour, je vais peindre une super-poutre.
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Un périmètre de ruines a été disposé pour rappeler l’élasticité de l’Histoire, le temps qui passe et qui s’accumule. Les ruines sont une métaphore des échecs et des prouesses de l’humain qui se répètent en accéléré. Ces carottes de plancher de béton deviennent à mes yeux des artéfacts intemporels, de beaux prétextes à peindre. Ils me rappellent Pompéi et pourtant ce sont des rebuts communs et insignifiants. Serons-nous à notre tour ensevelis, n’ayant pas anticipé l’éruption irréversible et fatale du volcan?
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Dans le contexte de se placer au bord du précipice, l’idée est d’avoir juste assez de recul pour prendre son élan et oser le risque d’avoir froid. À l’instar des différentes réalités virtuelles contenues dans les fenêtres d’un édifice, je présente un panorama pictural où chaque tableau contient ses potentialités de recherche propre, tout en participant à la construction d’un ensemble. Cette mixité d’avenues possibles, passées ou en devenir, permet d’établir des ponts entre les multiples niveaux d’une exploration visuelle pour mieux consolider les fondements de mon édifice pictural.
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Cette exposition présente différentes relations possibles entre le sujet, la méthode, le système et le contexte. Le fil délibérément décousu de ce corpus est une excursion picturale traitant de la transformation du territoire et de l’interrogation de sa représentation face à l’absurdité, l’ingratitude et la splendeur de l’intervention humaine. Derrière la faille et la plénitude se cache une évolution spectaculaire de moyens, mais un idéal peine encore à voir le jour. » – Hugo Bergeron
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Né en 1981, Hugo Bergeron est détenteur d’un baccalauréat en arts visuels et médiatiques de l’UQÀM. Finaliste au 12e concours de peintures canadiennes RBC en 2010, il a entre autres participé à l’exposition collective Le projet peinture à la galerie de l’UQÀM en 2013. Son travail a été exposé au Canada, en France et au Liban. Ses œuvres font partie de plusieurs collections publiques et corporatives dont Prêt d’œuvres d’art du Musée national des beaux-arts du Québec, Banque nationale, Ministère des affaires extérieures et du Commerce international du Canada, Mouvement Desjardins, Loto-Québec. Hugo Bergeron est représenté par la galerie Graff depuis 2008. Cet hiver, il présente deux expositions solos simultanées à la maison de la culture Frontenac et à la galerie Graff.
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La maison de la culture Frontenac est située au 2550, rue Ontario Est, derrière le métro Frontenac. Heures d’ouverture : du mardi au jeudi de 12 h à 19 h et du vendredi au dimanche de 12 h à 17 h. Entrée libre. Info : 514 872-7882 ou www.accesculture.com
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À la Galerie Graff, l’exposition Décharges est présentée du 20 mars au 19 avril. La Galerie Graff est située au 963, rue Rachel Est. Heures d’ouverture : du mercredi au vendredi de 11 h à 17 h 30 et le samedi de 12 h à 17 h. Entrée libre. Info : 514 526-2616 ou www.graff.ca
Combinant dessins à l’aquarelle, objets et vidéos dans un dispositif qui ressemble à un bric-à-brac, la pratique de Julie Lequin flirte avec le mouvement D.I.Y. (do-it-yourself), proche de l’artisanat. Elle fabrique tous ses décors, accessoires et costumes avec des matériaux simples : feutrine, papier mâché, tissu, laine, etc. L’artiste convie le visiteur dans un univers coloré qui illustre sa vie.
Avec La foire, elle mène une sorte d’enquête personnelle sur les possibilités d’emploi qui s’offrent à elle en tant qu’artiste professionnelle, dans un contexte où le milieu traditionnel de l’emploi est plus ou moins adapté aux compétences qu’elle a acquises au cours de ses études universitaires. Par l’usage de l’autobiographie, l’artiste partage une partie de sa vie avec le public. Dans cette exposition, elle s’intéresse à la perception et à la subjectivité qui déterminent ses rapports avec les autres quand il est question de se trouver un emploi, même dans un domaine connexe à sa pratique artistique. C’est ce qu’elle met habilement en scène dans ses vidéos Job Interview 1 et 2. Au fil d’un récit qui oscille entre la réalité et la fiction, elle révèle avec humour les difficultés, idées préconçues et situations aberrantes rencontrées lors d’entrevues. L’artiste y joue tous les rôles et emprunte la voix de ses amies et amis pour recréer des mises en situation qu’elle a grossies pour en démontrer le ridicule. Les objets et décors utilisés dans ses vidéos sont disposés dans la salle d’exposition de sorte que le visiteur se trouve lui aussi partie prenante de l’œuvre et peut se projeter dans cet univers. Par ce foisonnement d’éléments, le visiteur est métaphoriquement convié à déambuler dans le cirque de la recherche d’emploi, tout en accédant à un environnement proche de l’atelier de l’artiste.
Sans tomber dans le narcissisme, le travail de Julie Lequin sert plutôt de catalyseur pour mieux comprendre les mécanismes qui existent dans ce genre de situation. Par la création de dialogues tirés de faits vécus et d’objets qui font référence à son quotidien, elle se met en scène pour parler de sa condition d’artiste sans tomber dans le pathos.
Manon Tourigny
ESPACE CERCLE CARRÉ présente la toute première exposition solo à Montréal du jeune artiste Joyce Harmony du 5 au 22 septembre prochain.
MOONSHINE présente un univers marginal où la sculpture, étrange mais poétique, devient lieu de tous les mystères. Joyce Harmony réunit l’animal, l’homme et la flore dans la matière, mettant en scène un monde candide où la censure fait place à une liberté narrative près de l’exaltation.
JOYCE HARMONY transforme notre perception des objets usuels par un procédé très près du surréalisme; bibelots, jouets, trophées et figurines, tous ces objets qu’il trouve en rôdant d’une ville à l’autre, de bazars en brocantes, sont détournés de leur représentation originelle par l’assemblage automatiste d’éléments hétéroclites.
JOYCE HARMONY est titulaire d’un baccalauréat en arts visuels et médiatiques de l’Université du Québec à Montréal. Il a produit sa toute première exposition solo Nous sommes folles de la joie au centre L’Écart à Rouyn-Noranda en novembre dernier. Il a également participé à plusieurs expositions de groupe, notamment Complot 9 : Gravité/Graviter présentée à ESPACE CERCLE CARRÉ (2012). Il a réalisé une résidence à Berlin (2011) en plus d’être récipiendaire de la bourse d’excellence de la Fondation McAbbie la même année.
La maison de la culture de Côte-des-Neiges est heureuse de vous inviter au vernissage de l’exposition Des pas sur le papier de l’artiste Renée Lavaillante, présentée du 28 novembre 2013 au 19 janvier 2014.
Le lien unissant la main qui dessine avec la figure du marcheur trouve tout son sens lorsque le papier est posé à l’horizontale. C’est de cette observation que provient le travail de Renée Lavaillante, une artiste singulière qui témoigne d’expériences particulières, de tracements d’une remarquable précision, sur le déroulement du processus. Ses projets, c’est ainsi qu’elle les nomme, se réalisent à travers ses voyages et résidences, pendant lesquels elle observe et reproduit sur papier le trajet des flâneurs. À Rome, notamment, elle suit le parcours des touristes près des monuments antiques pour poser sur le papier leur trajet et leurs errances. On devine des lieux importants, sans marqueur visuel nous permettant de les identifier. Au Musée de Collioure en France, elle retranscrit des récits de parcours, nés de témoignages de randonneurs, à partir desquels elle crée des paysages, des territoires.
Des Pyrénées à Montréal, en passant par Charlevoix, c’est au gré des voyages que Renée Lavaillante bâtit un univers visuellement marqué par la promenade. L’artiste poursuit une quête, celle de rendre sensible et poétique le mouvement de la marche.
Présentant le fruit de plusieurs années de travail, cette exposition offre aussi l’occasion de voir des vidéos montrant quelques uns des procédés qu’elle emploie pour la création de ses dessins.
Renée Lavaillante vit et travaille à Montréal. Elle se consacre à la pratique du dessin. Elle a présenté, depuis 1988, une trentaine d’expositions personnelles au Québec, en France, en Corée du Sud et en Italie, et elle a participé à des expositions de groupe au Québec, au Canada, en Grande-Bretagne, en France, en Italie et en Belgique. Elle participe actuellement à l’exposition « Les matins infidèles », au Musée national des beaux-arts du Québec.
When Raven Became Spider
Curated by Leena Minifie, Guest Curator
Joi T. Arcand, Sonny Assu , Julianne Beaudin-Herney Shaun Beyale, Elle-Máijá Tailfeathers and Jeffrey Veregge
April 15 to June 22, 2016
Central Gallery
Curator Talk and Reception: Friday, April 15, 6:00 pm
Taking its title from a Sonny Assu works depicting Spiderman in a traditional Kwakwa̱ka̱'wakw style, When Raven Became Spider is guest curated by Vancouver-based Gitxaala/British, curator, artist and writer Leena Minifie. Minifie’s research examines supernatural characters in Indigenous art and modern comic superheroes. She notes that traditional stories often highlight figures with superheroic traits, but that these figures maintain complexity as they are fallible, and capable of making mistakes. Most pop comic icons lean towards the archetypical, exhibiting simplified ways of being; they are good or evil. This generation of Indigenous artists and storytellers are increasingly depicting modern super-beings and using pop icon images within their work, blurring the line between oral stories and modern comics. Their aesthetics, style, and composition flow between both worlds.
Does the use of these modern-day images generate a space for oral narratives related to super beings? Or does it reduce these characters into one-dimensional archetypes? Does this work make stories more accessible and palatable to audiences and listeners, who may not be familiar with storytelling traditions? Do modernized forms sacrifice a certain degree of the three-dimensionality and nuance of the characters they depict? Can these characters still transmit old-world, oratory tales and teach us something about the frail human condition, as they were intended?
When Raven Became Spider grapples with such questions.
In Francis Bacon and Henry Moore: Terror and Beauty, the Art Gallery of Ontario brings together two giants of 20th-century British art in a major exhibition that features more than 130 artworks, including paintings, sculptures, drawings, photographs and archival materials.
Francis Bacon and Henry Moore: Terror and Beauty draws on the artists’ experiences during times of conflict and violence, including the London Blitz of the Second World War, to examine how confinement and angst fostered their extraordinary creativity and unique visions. It also demonstrates how the two artists reflected differently upon torment.
Curated for the AGO by Dan Adler, associate professor of art history at York University, Francis Bacon and Henry Moore: Terror and Beauty is the first Canadian exhibition of Bacon’s work and includes rarely seen Moore pieces, from both the AGO collection and elsewhere. Moore’s works are a cornerstone of the AGO collection, and pairing them with those by Francis Bacon sets them in a new light. The exhibition also presents more than 30 archival photographs by acclaimed German-born British photographer Bill Brandt. Loans for the exhibition have also been secured from several institutions, including MoMA, Tate Britain and the Museum of Contemporary Art, Chicago.
The exhibition was originally curated by Richard Calvocoressi CBE, Director of the Henry Moore Foundation and Martin Harrison, editor of the catalogue raisonné on Francis Bacon.
Organized by the Art Gallery of Ontario in collaboration with the Ashmolean Museum, University of Oxford. This exhibition was made possible through the generosity of The Henry Moore Foundation and The Estate of Francis Bacon.
Supported by the Department of Canadian Heritage through the Canada Travelling Exhibitions Indemnification Program / Avec l’appui du ministère du Patrimoine canadien par le biais du Programme d’indemnisation pour les expositions itinérantes au Canada.
Vous préparez à nouveau une [[couche de fond->couleur]].